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Publiée le 04-12-2019

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Top 10  Statistiques

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Projet Life GypHelp

Petit à petit, le gypaète barbu finit par faire son nid.

Le directeur d'Enedis 74, Benoît Kirba, et l'un des techniciens, ont détaillé les différents matériels utilisés pour limiter les percussions d'oiseaux sur les lignes électriques. Le directeur Benoît KIrba et l'un des techniciens d'Enedis 74 ont détaillé les différents matériels utilisés pour limiter les percussions d'oiseaux sur les lignes électriques.

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Une bonne cinquantaine de personnes ont été accueillies à la Maison de la montagne par les élus Georges Poppe et Guy Abraham, lundi matin, dans le cadre de la synthèse du projet européen intitulé” Life GypHelp” (2014-2018).

Grâce à des aides de la communauté européenne et de la société Enedis, le Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie (CEN 74) a piloté ce programme de sauvegarde du gypaète barbu dont on recense une cinquantaine de couples sur l'arc alpin, dont 16 ont élu domicile dans les Alpes françaises.

« Une politique dynamique de réintroduction et de protection »

« Le retour de ce grand oiseau dans le ciel alpin correspond à une politique dynamique et volontariste de réintroduction et de protection portée par de nombreux partenaires », s‘est réjoui José Tavares, le directeur de la Fondation pour la conservation des vautours.

Marie Heuret, chargée de projet au sein du CEN 74, a insisté sur le rôle prépondérant des contributeurs dans la réussite de cette action : parcs nationaux de la Vanoise et du Mercantour, Observatoire des galliformes de montagne, fédération des chasseurs de Haute-Savoie, Ligue de protection des oiseaux (LPO), Fondation pour la conservation des vautours, les sociétés de domaines skiables, Enedis, etc.

« Le développement de l'espèce peut sembler lent mais son expansion géographique est une véritable réussite. Le gypaète finit par s'imposer dans le paysage. Il constitue une excellente image de marque pour les territoires qu'il occupe et génère même des retombées touristiques », résume Marie Heuret.

Cette dernière a rappelé les grands axes du programme européen de réduction des risques pour le “casseur d'os” confronté aux percussions et électrocutions en lien avec les câbles aériens, aux empoisonnements et intoxications au plomb, au dérangement sur les sites de reproduction, etc.

C'est dans ce cadre que la société Enedis apporte une aide précieuse au programme de préservation du plus grand vautour d'Europe. « Nous avons une dette envers la nature. C'est la raison pour laquelle nous faisons le maximum pour améliorer la situation en engageant, chaque année, des chantiers d'enfouissement des lignes électriques ou en les équipant de balises avifaunes », explique Benoît Kirba le directeur d'Enedis 74.

Une équipe de techniciens spécialisés en travaux sous tension est chargée d'installer sur les câbles aériens ces balises réfléchissantes évitant aux oiseaux de percuter les lignes.

Des interventions similaires sont entreprises sur les câbles des remontées mécaniques. Toutes ces initiatives participent également à la protection de l'aigle royal, du faucon pèlerin, du hibou grand-duc et du tétras-lyre.

ledauphine.com
le 2018/09/27


Root Publié le : Vendredi 28 septembre 2018

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Ce lycée héberge un refuge nature

Un refuge nature a été inauguré, samedi 22 septembre 2018, au Campus Métiers nature de Coutances (Manche).

Le refuge nature du Campus Métiers nature de Coutances (Manche) a été inauguré samedi 22 septembre 2018 sous une pluie drue, mais accompagné du chant d'un rouge-gorge.

52 espèces d'oiseaux inventoriées Il fait désormais partie du réseau des 311 refuges de l'association GONm (Groupe ornithologique normand). "La création de ce refuge résulte d'un travail d'équipe mené dans l'établissement depuis 8 ans", a souligné Alain Aupoix, professeur de biologie-écologie personnels du lycée.

52 espèces d'oiseaux ont déjà été inventoriées : merle, mésange huppée, pic épechette, etc.

La chouette effraie niche dans le pigeonnier du CFA où deux nichoirs ont été installés. "C'est un refuge, pas une réserve. Cela permet de connaître la biodiversité, les espèces, puis d'échanger des informations. Ici nous sommes sur un site magnifique qui peut servir de lien avec le grand public", a expliqué Jean Collette, membre du GONm.

Benoît Bulot l'a indiqué, tous les espaces verts du campus nature, sauf la partie dahlias qui est artificielle, sont labellisés Eco-Jardins depuis 15 mois.

23 septembre 2018
lamanchelibre.fr


Root Publié le : Lundi 24 septembre 2018

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Inhabituelle en Loir-et-Cher

Le premier message alarmiste est parvenu au responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux de Loir-et-Cher (LPO 41) le 23 août dernier.

Un adhérent habitant à Chailles venait de trouver trois merles noirs morts dans son jardin, après en avoir déjà découvert un quelques jours plus tôt.
« J'ai aussitôt prévenu l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, chargé de gérer ce problème au niveau national, se souvient Didier Nabon, car nous avions déjà entendu parler de mortalités inhabituelles dans d'autres départements. »

Histoire de savoir si d'autres merles noirs avaient été retrouvés morts dans les environs, le groupe LPO 41 publie le 25 août un appel à témoignage sur sa page Facebook. Les réactions ne se font pas attendre !
Selles-sur-Cher, Mont-près-Chambord, Vineuil, Josnes, Authon… De tous les coins du Loir-et-Cher, les observations affluent, qu'il s'agisse de merles adultes ou de jeunes merles. Au total, plus d'une vingtaine de cadavres signalés entre le 2 et le 31 août en Loir-et-Cher, sans compter quelques témoignages de départements limitrophes, Indre-et-Loire et Sarthe.

Un virus baptisé Usutu

Toutes ces observations, compilées au niveau national, ont permis de confirmer la réalité de cette mortalité inhabituelle, et grâce aux oiseaux morts analysés, d'en avancer une explication. « Il s'agit d'un virus, qui touche particulièrement les merles noirs, mais aussi les rouges-gorges, et d'autres passereaux », expose Didier Nabon.

Ce virus baptisé Usutu, est originaire d'Afrique australe et se transmet via les moustiques. Selon le site Ornithomedia, sa propagation en Europe de l'Ouest est favorisée par la chaleur estivale, et des épizooties ont déjà été constatées en 2016 et 2017, avec un nombre de cas en augmentation cet été 2018. Les passereaux et notamment les merles, mais aussi les chouettes semblent être les plus fragiles face à ce virus.
« Hier, on m'a justement signalé une chouette effraie morte, relève le responsable de la LPO 41, j'ai conseillé aux gens de congeler l'animal et de prendre contact avec l'ONCFS pour d'éventuelles analyses. » Un conseil à suivre, non plus pour les merles dont la cause est hélas désormais entendue, mais en cas de mortalités suspectes sur d'autres espèces d'oiseaux. Entre la sécheresse, la disparition des insectes, les pollutions diverses et les virus, il ne fait décidément pas bon être un oiseau de nos jours…

Publié le 17/09/2018
lanouvellerepublique.fr


Root Publié le : Mardi 18 septembre 2018

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Biodiversité : la reine du château d'Amboise

Il suffit de lever la tête pour les voir voler. Les hirondelles voltigent dans les airs, d'un balcon du château à un autre, sous le soleil de midi. « Elles sont ici chez elles », sourit Jean-Louis Sureau, directeur du château d'Amboise en observant leurs nids faits dans les mâchicoulis.
Labellisés refuge pour la Ligue de protection des oiseaux (LPO) depuis 2017, les jardins du château accueillent plus de 82 espèces : mésanges, rouges-gorges, chardonnerets ou encore bergeronnettes…
« Grâce aux vents ascendants qui font office d'ascenseurs, la Loire et la forêt d'Amboise et les jardins sont devenus un sanctuaire pour les oiseaux, poursuit le directeur. On peut les voir voler en permanence. »
“ Au printemps plus de 80 kg de miel ont été récoltés ”
Fier de ce « lieu incroyable » colonisé par les oiseaux, Jean-Louis Sureau espère un jour pouvoir faire profiter du spectacle de ces hirondelles aux touristes. « Il ne s'agit pas de faire un show, précise-t-il, mais, pourquoi pas, un jour, disposer des caméras dans les nids pour les voir de plus près. Les visiteurs veulent une identité préservée. Ils viennent chercher ici des choses qu'ils ne trouvent pas à Los Angeles ! »
Pourtant, le directeur du château aime rappeler qu'il n'a rien inventé : « A l'époque des rois, les oiseaux faisaient entièrement partie du château. Ils enrichissaient leurs volières de chanteurs et de perroquets, notamment pour divertir la cour. »
En se promenant au fond des jardins, on remarque, tout en haut d'un vieux chêne, une petite maisonnette perchée sur une branche. « Avec l'aide de la LPO, nous avons construit un nichoir dans l'espoir qu'une chouette hulotte vienne y faire son nid », confie Didier Descharles, responsable des jardins.
Plusieurs perchoirs et armoires à insectes ornent les jardins ainsi que de nombreuses ruches. « Nous travaillons avec un apiculteur partenaire pour faire notre propre miel que nous vendons à la boutique, précise le directeur du château. Au printemps, plus de 80 kg de miel ont été récoltés. » Autour des abeilles, les plantes et les fleurs resplendissent.
Au jardin, chaque élément a sa place. « Aucun produit chimique n'est utilisé pour l'entretien, prévient Jean-Louis Sureau. Au château, nous avons un devoir d'exemplarité. Il vaut mieux accompagner la nature plutôt que de la contraindre. »
Pour le directeur, ça ne fait aucun doute : un jardin réussi est un jardin qui met nos cinq sens en éveil. Pour l'odorat, les fleurs s'en chargent. Et pour l'ouïe ? « On remercie le chant des oiseaux », sourit le directeur.

Publié le 09/09/2018
lanouvellerepublique.fr


Root Publié le : Lundi 10 septembre 2018

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CONTRAINTE DE SE SEPARER DE LA CHOUETTE HULOTTE QU'ELLE AVAIT RECUEILLIE

Chantal Pinaud a sauvé et soigné une chouette il y a trois ans à Saint-Quentin-de-Chalais. Les gardes- chasses l'ont découvert et l'ont contrainte à s'en séparer.
La loi peut paraître dure, mais c'est la loi. Il est interdit, sauf autorisation réglementée, de conserver un animal sauvage chez soi (lire encadré). Surtout quand il s'agit d'une espèce protégée, en l'occurrence une chouette hulotte. C'est en vertu de cette réglementation que Chantal Pinaud a vu débarquer, la semaine dernière, dans sa ferme de Saint-Quentin-de-Chalais, quatre agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

"Ils sont venus à deux voitures. Ils étaient armés et ont fouillé dans la maison en m'indiquant que je n'avais pas le droit de conserver ma petite chouette hulotte", explique Chantal Pinaud. "C'est la procédure. On ne peut pas savoir à qui l'on a affaire", souligne Francis Merle, l'un des responsables de l'Office de la chasse à Nersac.

La dame, ancienne concierge du lycée Elie-Vinet de Barbezieux où elle était surnommée "mère Thérésa", s'est dite choquée par les manières. D'autant que la petite chouette d'à peine quinze jours avait été sauvée par sa fille il y a trois ans: "Elle était tombée au milieu d'un manège à chevaux, avec deux autres bébés chouettes. Un chat et un chien tournaient autour. Celle-ci était blessée et je savais que ma mère saurait s'en occuper", indique la jeune femme. Et depuis trois ans, le petit rapace vit chez la famille, dans une cage.

 

charentelibre.fr
Le 2018/07/11


Root Publié le : Vendredi 13 juillet 2018