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Projet Life GypHelp

vendredi 28 septembre 2018

Sujet : Protection

Petit à petit, le gypaète barbu finit par faire son nid.

Le directeur d'Enedis 74, Benoît Kirba, et l'un des techniciens, ont détaillé les différents matériels utilisés pour limiter les percussions d'oiseaux sur les lignes électriques. Le directeur Benoît KIrba et l'un des techniciens d'Enedis 74 ont détaillé les différents matériels utilisés pour limiter les percussions d'oiseaux sur les lignes électriques.

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Une bonne cinquantaine de personnes ont été accueillies à la Maison de la montagne par les élus Georges Poppe et Guy Abraham, lundi matin, dans le cadre de la synthèse du projet européen intitulé” Life GypHelp” (2014-2018).

Grâce à des aides de la communauté européenne et de la société Enedis, le Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie (CEN 74) a piloté ce programme de sauvegarde du gypaète barbu dont on recense une cinquantaine de couples sur l'arc alpin, dont 16 ont élu domicile dans les Alpes françaises.

« Une politique dynamique de réintroduction et de protection »

« Le retour de ce grand oiseau dans le ciel alpin correspond à une politique dynamique et volontariste de réintroduction et de protection portée par de nombreux partenaires », s‘est réjoui José Tavares, le directeur de la Fondation pour la conservation des vautours.

Marie Heuret, chargée de projet au sein du CEN 74, a insisté sur le rôle prépondérant des contributeurs dans la réussite de cette action : parcs nationaux de la Vanoise et du Mercantour, Observatoire des galliformes de montagne, fédération des chasseurs de Haute-Savoie, Ligue de protection des oiseaux (LPO), Fondation pour la conservation des vautours, les sociétés de domaines skiables, Enedis, etc.

« Le développement de l'espèce peut sembler lent mais son expansion géographique est une véritable réussite. Le gypaète finit par s'imposer dans le paysage. Il constitue une excellente image de marque pour les territoires qu'il occupe et génère même des retombées touristiques », résume Marie Heuret.

Cette dernière a rappelé les grands axes du programme européen de réduction des risques pour le “casseur d'os” confronté aux percussions et électrocutions en lien avec les câbles aériens, aux empoisonnements et intoxications au plomb, au dérangement sur les sites de reproduction, etc.

C'est dans ce cadre que la société Enedis apporte une aide précieuse au programme de préservation du plus grand vautour d'Europe. « Nous avons une dette envers la nature. C'est la raison pour laquelle nous faisons le maximum pour améliorer la situation en engageant, chaque année, des chantiers d'enfouissement des lignes électriques ou en les équipant de balises avifaunes », explique Benoît Kirba le directeur d'Enedis 74.

Une équipe de techniciens spécialisés en travaux sous tension est chargée d'installer sur les câbles aériens ces balises réfléchissantes évitant aux oiseaux de percuter les lignes.

Des interventions similaires sont entreprises sur les câbles des remontées mécaniques. Toutes ces initiatives participent également à la protection de l'aigle royal, du faucon pèlerin, du hibou grand-duc et du tétras-lyre.

ledauphine.com
le 2018/09/27




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