C’est un moyen simple pour obtenir des informations sur un oiseau. Une petite bague très légère, de taille variable en fonction de l’espèce d’oiseau, est posée autour d’une patte, pas trop serrée pour pouvoir coulisser. Sur cette bague figurent des lettres … et des chiffres, un peu comme la plaque d’immatriculation d’un véhicule. Chaque bague est unique. Le bagueur note la date de pose, le lieu et l’espèce ; éventuellement, selon les possibilités, le sexe, l’âge, l’adiposité, la longueur alaire, le poids, … Et il relâche l’oiseau si c’est un adulte. Si c’est un jeune, il le repose où il l’a pris, au nid, près de ses frères et sœurs.
Par la suite, si l’oiseau est retrouvé mort ou capturé vivant, il suffit de calculer combien de temps s’est écoulé entre le baguage et la reprise ou le contrôle, quelle distance a été parcourue, … Il existe d’autres moyens d’individualiser les oiseaux : les bagues couleur en plastique, les marques alaires, les différents systèmes de radio-télémétrie, … Les bagues ne peuvent être posées que par des personnes titulaires d’un permis de baguage, délivré par le CRBPO (Centre de Recherches par le Baguage des Populations d’Oiseaux) et validé chaque année.
C’est d’ailleurs à cet organisme que doivent être transmises les informations sur un oiseau bagué trouvé mort ou vivant : CRBPO 55 rue Buffon CP 51 75005 Paris