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Top 10  Statistiques

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Les élèves de l'IME Mathalin viennent en aide à la faune

Dans le cadre de la manifestation nationale le «Rendez-vous aux jardins», les élèves de l'institut médico-éducatif (IME ) Mathalin ont posé un perchoir au niveau de la frênaie d'Endoumingue. Le perchoir est destiné aux chouettes chevêches, une espèce qui est devenue assez rare. Mathieu Orth, membre d'«agir pour la biodiversité» et qui a aidé les enfants à concevoir le perchoir explique : «Depuis un certain nombre d'années, la population de chouette chevêche a tendance à décroître.» Il poursuit : «Ces animaux ont besoin de cavités pour nicher, de haies, d'arbres, vergers pour trouver à manger. Avec la diminution de ces lieux, l'espèce à perdu un grand nombre de sa population.»

Un travail durant toute l'année

Les élèves ont réalisé le perchoir lors d'ateliers, avec l'aide de leurs professeurs. Le travail a débuté en septembre, avec tout d'abord un travail pour apprendre à connaître l'animal et ses particularités. Fier de leur travail, ils ont pu assister à la pose du perchoir dans un arbre par le service espaces vert de la mairie d'Auch. Plus que la sensibilisation à la préservation de la biodiversité, ils ont pu apprendre à utiliser des outils, pour mesurer, tailler ou encore assembler.

à la rencontre du patrimoine naturel local

Pour la 16e édition de «Rendez-vous aux jardins», le dimanche 3 juin de 10 heures à 17 heures, le service environnement de la Ville d'Auch et les associations naturalistes locales donnent rendez-vous sur les berges du Gers et invitent à découvrir les actions conduites en faveur de la biodiversité. Il sera possible d'appréhender toute la richesse de la faune et de la flore auscitaines.

Des conférences et des animations seront proposées dans plusieurs endroits. Tout d'abord au jardin Ortholan pour découvrir les batraciens et les alytes, ensuite à la prairie près du parking CIRC avec les zones humides avec CPIE (centre permanent d'initiatives pour l'environnement). La balade qui fait au total 1,2 km se poursuivra à la frênaie d'Endoumingue avec la découverte des rapaces par le groupement ornithologique gersois et se terminera au parc du Couloumé avec l'association botanique gersoise pour entrevoir la flore dont les orchidées.

Publié le 01/06/2018
ladepeche.fr


Root Publié le : Vendredi 01 juin 2018

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L'aéroport d'Ajaccio renferme une biodiversité exceptionnelle

Les aéroports seraient de véritables réservoirs de biodiversité, c'est ce que défend une association de scientifiques. Ils observent 14 aéroports français dont ceux de Bastia et d'Ajaccio. Leur travail consiste à préserver la faune et la flore tout en tenant compte de la sécurité.

à l'aéroport d'Ajaccio, sur la zone dite réservée qui représente 180 hectares occupés à 70 % par des espaces verts, Roland Seitre et son équipe de scientifiques viennent régulièrement observer la biodiversité.

Un hibou des marais, une espèce rarissime en Corse, s'y est établi, mais d'autres animaux, comme des renards, y ont trouvé refuge. Hier, mardi, les scientifiques ont aussi trouvé un escargot unique en son genre qui ne se trouve que sur la zone de Campo dell'Oro. « Cette espèce était autrefois très répandue dans toute la Corse, mais elle a complètement disparue, sauf qu'elle a été retrouvée ici pour le moment et nulle part ailleurs. L'intégralité de la population mondiale de l'espèce vit ici », précise Roland Seitre, directeur de l'association Hop Bio Diversité.

Une biodiversité qui peut sembler paradoxale, vue la pollution engendrée par les avions. « Je ne vais pas vous dire que c'est une zone polluée, mais je vais vous dire que cette nature-là s'accommode très bien des conditions de vie qui sont présentes sur l'aéroport », complète Roland Seitre.
Dans un coin du tarmac, une prairie de lichens, un phénomène peu ordinaire. La clôture de l'aéroport agit en fait comme un rempart protecteur. « Ce maquis côtier a été extrêmement dégradé par la quantité de gens qui sont venus à la plage pendant des décennies. à l'inverse, sur la zone réservée de l'aéroport, le maquis côtier est en état, il n'a pas été abîmé », reprend le directeur de l'association.

Dans l'espace de l'aéroport, la biodiversité est favorisée par des herbes un peu plus hautes. Une préconisation des scientifiques qui permet aussi de repousser les oiseaux, dangereux pour les moteurs des avions. « Une herbe haute, ce n'est pas attractif pour les oiseaux. Ils ne peuvent pas se déplacer dedans, ils ont du mal à trouver leur nourriture pour la plupart et ils ne se sentent pas à l'aise parce que les prédateurs peuvent leur tomber dessus sans qu'ils les voient », explique Roland Seitre.

Le partenariat entre l'association scientifique et la chambre de commerce a été noué en 2015. « Un aéroport est un site industriel. On peut à la fois concilier les deux, avoir un site industriel et en même temps contribuer à protéger l'environnement et à faire en sorte que cette biodiversité soit mise en avant », estime Laurent Poggi, directeur d'exploitation de l'aéroport Napoléon Bonaparte d'Ajaccio.

L'aéroport compte de nombreuses autres espèces rares, notamment des orchidées.

Par France 3 Corse ViaStella
Publié le 30/05/2018


Root Publié le : Jeudi 31 mai 2018

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Liste rouge des oiseaux nicheurs 2018

Une liste rouge, qu'est-ce c'est?

Les listes rouges des espèces menacées permettent de hiérarchiser les taxons selon leur risque de disparition à une échelle géographique donnée (ici la Franche-Comté).

Véritables aides à l'expertise et à l'évaluation pour les administrations et les gestionnaires d'espaces naturels, les listes rouges sont des outils précieux qui permettent de communiquer sur l'état de la biodiversité, ainsi que d'établir des priorités de conservation pour, à termes, orienter les actions à mener sur le territoire.

Pourquoi une nouvelle liste rouge?

Suite à la publication par l'UICN d'un guide méthodologique permettant la classification des espèces menacées à l'échelle régionale, ainsi qu'à l'avancée majeure des connaissances sur nos oiseaux ces dernières années, une mise à jour de la dernière liste rouge (Paul, 2008) s'imposait.

La présente liste rouge des oiseaux nicheurs de Franche-Comté est issue d'un premier travail réalisé en 2012 puis réactualisé entre 2015 et 2017.
Les critères UICN ont été appliqués ici à 202 espèces nicheuses ou anciennement nicheuses sur les 427 déjà observées en Franche-Comté au début du projet.

La liste rouge en quelques chiffres

- 41,1 % des espèces nicheuses évaluées sont menacées de disparition en Franche-Comté

- Parmi ces espèces, 31 sont en danger critique d'extinction

- 13 espèces encore présentes il y a quelques années/décennies se sont déjà éteintes

- 36 % des espèces menacées en Franche-Comté le sont également au niveau national

33 % de nos espèces menacées sont associées aux zones humides

La liste rouge des oiseaux nicheurs de Franche-Comté est disponible au téléchargement en cliquant >>ici <<


administrateuradministrateur Publié le : Mardi 29 mai 2018

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Une chouette histoire

Un bébé chouette hulotte retrouvé le dimanche de Pentecôte 21 mai dans un parc de Wissembourg a pu être mis en sécurité grâce à une belle chaîne de solidarité.

En principe, une jeune chouette hulotte trouvée hors de son nid n'est pas forcément en danger. Ces rapaces nocturnes le quittent généralement assez tôt et vadrouillent ensuite aux environs, restant cachés dans des taillis ou sur des branches basses. La nuit, ils émettent des cris qui permettent à leurs parents de les repérer et de les alimenter. Du coup, si l'on en découvre une, mieux vaut la remettre en hauteur à l'abri et s'assurer ensuite que les parents sont dans les parages.

La chouette hulotte est une espèce protégée

Mais dimanche 21 mai, le bébé chouette hulotte découvert seul sur un chemin dans un parc de Wissembourg inquiète le promeneur qui l'a trouvé. Un parc n'est pas une forêt. Aucun bosquet ne se trouve à proximité, et l'endroit est très fréquenté par des humains (pas tous sympas) et des chiens (pas tous en laisse) — d'autant que les Fêtes de Pentecôte battent leur plein ce week-end-là.

Le promeneur contacte les pompiers locaux, qui recueillent la petite chouette et la mettent dans un carton, au calme, dans la caserne. L'un des soldats du feu contacte alors Sébastien Ringlé, bien connu à Wissembourg pour sa passion de la nature et des oiseaux.

Ce dernier se met ensuite en lien avec la Riedseltzoise Frédérique Merck, elle-même bénévole à la LPO d'Alsace (Ligue pour la protection des oiseaux), qui file récupérer la rescapée au centre de secours et prévient Suzel Hurstel, la responsable du Centre de soins de la LPO Alsace.

La chouette hulotte, comme tous les rapaces, nocturnes ou diurnes, est en effet une espèce protégée : sauf dérogation, il est interdit de la capturer, de la détenir et de la transporter.

Suzel Hurstel donne l'instruction de nourrir la hulotte avec des petites boulettes de steak haché, qui peuvent constituer une nourriture de secours, en aucun cas un repas habituel.

chhulotte.jpg
Photo Frédérique Merck

lalsace.fr
mardi 29 mai 2018


Root Publié le : Mardi 29 mai 2018

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Le rôle indispensable de la haie dans le maillage bocager

Mercredi, environ 25 personnes ont participé à la sortie organisée par le Syndicat des eaux du Bas-Léon (SMBL) dans le cadre du programme Breizh bocage. « C'est l'occasion de rendre visible les atouts d'une haie et d'un talus. Le bocage est un lieu multifonctionnel qui présente de nombreux avantages », ont précisé Yann Gouez, conseiller bocage ; David Rolland, technicien de la Fédération départementale des chasseurs des Côtes-d'Armor, et Paul Dupuy, son homologue finistérien.

David Rolland a montré que la haie était source de biodiversité. « Un couple de mésanges bleues a la capacité de consommer entre 8.000 et 12.000 chenilles en quinze jours pour nourrir ses poussins. La chouette effraie attrape environ 10.000 campagnols par an ». Il a expliqué que les carabes étaient de véritables bio-indicateurs de la bonne qualité du maillage bocager. « Certains dévorent plus de 100 pucerons par jour quand d'autres mangent des limaces et oeufs pouvant peser plus de trois fois leurs poids en une seule journée ».
Un atout pour l'écologie

Plus le milieu est complexe, plus chaque espèce aura de chances d'avoir son prédateur, ce qui évite la pullulation de ravageurs. Il a insisté sur le fait de ne pas entretenir les haies chaque année. En fin de balade, craintes et avantages d'un maillage bocager ont été abordés. « Il est bénéfique aux activités agricoles comme au territoire pour ses services écologiques, pour la qualité des eaux et l'accueil d'une biodiversité riche », a terminé Yann Gouez.

letelegramme.fr

Publié le 28 mai 2018


administrateuradministrateur Publié le : Mardi 29 mai 2018